jeudi 9 mai 2013

14ème journée.


La nuit avait bien commencé avant que je ne me rende compte que le matelas est percé et s'est dégonflé lentement mais surement en début de soirée. Je le regonfle, mais n’en faisant qu’à sa tête, il se dégonfle à nouveau. Il aura eu le dernier mot. La nuit à donc été moyenne. 

Levée à 5h50, le comité d’accueil m’attendait, ils m’ont littéralement dévoré.  Le départ aurait pu se faire vers 7h30 mais l’accueil du camping n’ouvrant pas avant 8h30 et comme l’on règle au départ, j’ai dû patienter toujours face à Porquerolles et ses iles (il y a pire comment attente).

Je remonte sur Hyères, direction Le Lavandou, pour rejoindre Cavalaire sur Mer. Une étape courte (61 km). Une pause déjeuner à la sortie du Lavandou et une petite sieste m’ont permis de repartir de bon pied. C’est toujours très cassant pour les jambes, ça monte et ça descend. Le bord de côte du Var est je le redis très vallonné. Cela à au moins un avantage, les points de vue sont souvent exceptionnels.

Arrivé à Cavalaire, je trouve un camping à proximité du port qui dispose à la fois du Wifi, de prise électrique (permettant de recharger le portable) et d’une piscine chauffé (27°). Quel pied !!!

Encore une étape courte qui me permet de m’installer et de profiter du lieu où je me trouve.

J'ai fait peu de rencontre jusqu'à ce jour. Beaucoup de touristes en camping car, un seul croisé à vélo, un néerlandais qui se dirige vers Avignon. 

Demain direction, Ramatuelle, Saint Tropez, Saint Maxime, Cannes. Mais je ne suis pas sûr que cela me plaise. Je pense ne pas m’y sentir à l’aise, alors peut être que je remonterai à l’intérieur des terres.

Je vous laisse, j'ai un matelas à réparer et a me faire la popote. Au menu : Saucisson de taureau, soupe déshydratée et riz de Camargue et en dessert riz au lait. 

Photo prise au petit matin.


Il n'est pas farouche.

Route secondaire que je privilégie.

Je retrouve les vignes mais cette fois, c'est dans le Gard.


Les plantes grasses sont ENORMES.

A défaut d'avoir de la pelouse.

Point de vue après avoir grimpé, grimpé et grimpé...

Et encore grimpé.

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